Ceci n’est pas une recette de Noël. Quoique !
Qui encore connaît la “bec d’oie”, “jacquet”, “patte de loup” ou autre “transparente jaune”. Ces anciennes variétés de pommes du Centre ne sont pas oubliées de tous, et surtout pas de la “Société Pomologique du Berry”. Oeuvrant depuis plus de trente ans dans le beau village de Neuvy-Saint-Sépulcre, elle s’attache à conserver les variétés traditionnelles du Berry et à partager avec le plus grand nombre cette passion des pommes en particulier mais aussi de nombreuses variétés en général (fruits à pépin ou à noyau...). N'hésitez pas à leur rendre visite sur leur site internet pour en savoir plus.
Mais revenons à notre recette, qui, une fois n’est pas coutume, ne vous donnera pas le nom de la variété de pomme à choisir. En la matière, c’est véritablement une histoire de goût et d’expérience (plus ou moins réussie), surtout concernant la bonne tenue du fruit suite à la cuisson. Idem pour le vin, ce sont souvent les fonds de bouteilles qui seront privilégiés, même s’il est vrai que sur nos tables, ceux-ci se font rares...
Nous avons les pommes, le vin rouge, sortons une belle plaquette de beurre et le sucre de canne.
Avec un petit couteau pointu, nous ouvrons nos pommes par le haut en tournant autour du pédoncule. Surtout on conserve ces petits “bouchons”. Chaque trou est ainsi rempli d’un cuillère de vin et autant de sucre. On referme chaque pomme avec son bouchon et on recouvre d’une bonne noisette de beurre avec à nouveau du sucre. Un peu de vin dans le fond du plat de cuisson, et glissons le tout dans un four à 150°C pendant 1 heure à 1 heure trente suivant la grosseur de nos pommes.
Servies tièdes, ces pommes rôties peuvent restées seules ou facilement accueillir quelques excentricités culinaires et autres parfums exotiques. Quelques indices ? glace, cannelle, cardamome, confitures, beurre salé, miel, fruits secs, pain grillé... pas de limites lorsque l’on veut charmer nos papilles.